Elle était déjà la plus durement touchée par le premier séisme. La ville de Pisco, au sud de Lima, a été de nouveau secouée par un tremblement de terre vendredi matin, cette fois de 5,5 sur l'échelle de Richter, et ce pendant une dizaine de secondes. Cette deuxième secousse a créé de très importants mouvements de panique. Dans tout le pays, c'est une course contre la montre qui a commencé pour les sauveteurs à la recherche de survivants. Car le bilan pourrait encore s'alourdir. On dénombre pour l'heure au moins 500 morts et plus de 800 blessés dans le violent séisme qui a frappé le Pérou. La capitale Lima et la bande côtière du pays ont été secoués mercredi soir par un tremblement de terre d'une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter. Selon l'institut sismologique du Pérou, l'épicentre était situé en mer à 169 kilomètres au sud-ouest de Lima, à une profondeur de 47 km. La terre a tremblé pendant deux minutes. Ce qui a provoqué des scènes de panique et quelques dégâts matériels. Selon les tour-opérateurs français, aucun touriste français n'a été victime de ce séisme. Les villes de Ica, Pisco et Chincha, où se concentrent l'essentiel des dégâts, ne sont pas des villes très touristiques. On estime qu'environ 2.000 touristes français se trouvent actuellement au Pérou. Le ministre des Affaires étrangères se montre aussi rassurant pour le sort de quelque 400 voyageurs individuels qui ont acheté des vols secs. Aucun numéro de téléphone n'a été mis à la disposition des familles inquiètes pour obtenir des informations. Pour ceux qui s'apprêtent à partir pour le Pérou, les tours opérateurs précisent que les voyages sont maintenus mais que les itinéraires seront modifiés pour éviter les zones les plus touchées par le séisme.Nicolas Sarkozy a proposé au président de la République péruvienne, Alan Garcia, une "aide humanitaire" de la France. De son côté, le Secours populaire français a lancé un appel aux dons en faveur des victimes du tremblement de terre au Pérou. L'aide pourra bénéficier rapidement aux Péruviens grâce aux partenaires que l'association a déjà sur place, selon le Secours populaire français.