"Je suis le premier président du XXIe siècle et c'est ce rendez-vous que je veux tenir, pas un autre parce que tout simplement c'est mon devoir et c'est ma conviction", a lancé le président de la République devant des centaines d'entrepreneurs réunis dans la salle des Fêtes de l'Elysée à l'occasion de la remise du Prix de l'audace créatrice. "Vous êtes audacieux ? Eh bien très bonne nouvelle : je fais partie du club !"
S'écartant complètement du discours prévu, le président a improvisé une intervention aux accents de campagne électorale sur le thème de "l'audace" et de la "réforme globale". "Ne vous trompez pas sur moi, je suis un président libre, je ne vous décevrai pas mais je ne serai pas complaisant. J'irai loin dans les réformes que l'on attend de moi parce que je pense qu'il y a une opportunité historique pour la France de faire ces réformes", a-t-il lancé.
Plus de quatre mois après son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy a également dit ne croire "ni aux états de grâce ni aux ennuis qui commencent". "Je crois aux décisions que l'on doit assumer, aux choix que l'on doit faire. Les idées, si elles sont bonnes, on n'a pas de difficulté à les expliquer au pays", a-t-il ajouté. "Chacun sait ce qu'il faut faire, bien au-delà de la gauche et de la droite. Puisqu'on sait ce qu'il faut faire, on va le faire."