Nicolas Sarkozy a ironisé mercredi sur les sondages plaçant Marine Le Pen en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, en insistant sur la chute de Dominique Strauss-Kahn, ont rapporté des sénateurs UMP qu'il recevait à déjeuner. Le président "a rappelé que, il y a dix jours exactement, Dominique Strauss-Kahn était en tête et qu'il devait tout balayer, il devait tout gagner et (que) aujourd'hui, si l’on prend les mêmes sondages, il arrive deuxième derrière Mme Le Pen", a rapporté le sénateur de Seine-et-Marne Michel Houël.
"Il a dit qu'on était à 14 mois de la présidentielle et que ce n'est certainement pas à 14 mois qu'on va anticiper un résultat à venir", a confirmé à la presse son collègue Philippe Dallier (Seine-Saint-Denis).
Nicolas Sarkozy a également rappelé que dans "tous les épisodes précédents, à chaque fois, il a semblé au départ que des évidences médiatiques ou politiques existaient et qu'en général ces évidences ne se sont jamais produites", a de son côté renchéri le sénateur de l'Oise Philippe Marini.