L'ouverture de l'actuel gouvernement "ne doit pas diluer notre propre identité, pas plus que celles de personnalités extérieures qui acceptent de nous rejoindre", avertit Dominique de Villepin dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France.
"Le risque, dans notre pays, c'est que la course aux honneurs et aux places, le développement d'un esprit de cour, par la flatterie, la peur et l'intérêt tuent l'esprit critique", insiste l'ancien chef de gouvernement. "Je veux avec force qu'on évite le conformisme, cet unanimisme stérile".
Quant à la "rupture" du président de la République, Dominique de Villepin la jugera à l'aune du chômage: "si dans deux ans, nous parvenons à baisser le taux de chômage de plus de deux points comme mon gouvernement l'a fait dans les deux dernières années, j'en serai très heureux".