Royal veut "faire gagner la France" dimanche

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Administrator User , modifié à
Ségolène Royal a défendu mardi son projet d'une France apaisée devant plus de 40.000 personnes réunies au stade Charléty pour un "concert de la fraternité" et plusieurs dizaines de milliers d'autres dehors. Chanteurs et artistes se sont succédés sur la scène, parmi eux : Benabar, Grand corps malade, Renaud ou encore Yannick Noah. Prenant le contre-pied de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a faites siennes les conquêtes de Mai 1968.

La rivalité continue... Après Nicolas Sarkozy à Bercy dimanche, Ségolène Royal était mardi au stade Charlety à Paris. La candidate socialiste a marqué des points : elle souhaitait répliquer à la démonstration de force de l'UMP. Nicolas Sarkozy a affirmét avoir rassemblé 40.000 personnes à Bercy, Ségolène Royal a elle réuni 40.000 personnes dans le stade Charléty et plus de 10.000 autres sont restées dehors. Côté scénographie, rien à voir avec le meeting du candidat de l'UMP : à Charlety, l'ambiance s'apparentait plus à celle d'un festival ou d'un concert. Sur la scène, devant le drapeau bleu, blanc, rouge, les chanteurs se sont succédés...Benabar, Grand corps malade, Renaud, George Moustaki, Cali ou encore Michel Delpech ont chanté pour ensuite céder la place à Ségolène Royal. Dans la foule, on pouvait voir Geneviève de Fontenay, Robert Hue, Dieudonné, Ludivine Sagnier ou Danièle Evenou. Les socialistes Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang ou Bertrand Delanoë ont été acclamés par la foule à leur arrivée dans le stade. "Je suis avec vous, libre, droite, pour dimanche prochain faire gagner la France", a déclaré la candidate socialiste à la présidentielle. "Je ne veux pas la victoire d'une partie de la France contre une autre. Ce que je veux, c'est la victoire de la France présidente", a assuré la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée. "Dans la France que je veux, il y a de la place pour tous et pour toutes'", a-t-elle lancé à la foule qui interrompait son discours par des cris "On va gagner" et "Ségolène présidente". Dimanche prochain, "la France ne se laissera pas abuser par des choix qui, même parés des plumes de la rupture ou des ramages de la nouveauté, sont marqués du sceau de l'échec et de l'amnésie des bilans", a-t-elle déclaré, attaquant son adversaire de droite, Nicolas Sarkozy, sans le citer nommément. Prenant le contre-pied de son adversaire de droite, Ségolène Royal a aussi faites siennes les conquêtes de Mai 1968 face à Nicolas Sarkozy qu'elle a accusé de vouloir "remonter le temps" et de préparer une "France bloquée. La candidate socialiste a dénié au candidat de l'UMP le droit de se revendiquer du général de Gaulle. "Mais Doc Gynéco, ce n'est pas André Malraux. François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie. Et monsieur Sarkozy ce n'est pas le général de Gaulle", a insisté Ségolène Royal, déclenchant les applaudissements de la foule.