Claude Allègre ne votera pas pour Ségolène Royal à l'élection présidentielle. Pour se justifier, l'ancien ministre de l'Education nationale a mis en avant des désaccords de scientifique. Peu importe, a répondu la candidate socialiste mardi soir sur TF1. "C'est sa liberté, je n'ai pas de commentaire particulier à faire". Rajoutant même : "Cela va peut-être m'aider vis-à-vis des enseignants, parce que je crois qu'il n'a pas laissé un très bon souvenir". Ségolène Royal a précisé qu'elle avait mis "l'éducation, toujours l'éducation au coeur de son pacte présidentiel", parce que "c'est par là qu'on peut redresser la France". Ségolène Royal, toujours sur TF1, a jugé qu'elle est la seule, parmi les candidats à l'élection présidentielle, à pouvoir renouer le dialogue social en France. Pourquoi ? "Parce que j'ai la confiance des organisations syndicales", a-t-elle déclaré. "Je veux faire émerger dans le pays un syndicalisme responsable et représentatif", a-t-elle ajouté. La candidate socialiste a cité une nouvelle fois les exemples suédois et danois "qui ont réussi à la fois à lutter contre le chômage, à relever les bas salaires et à supprimer quasiment le nombre de jours de grève". Ségolène Royal, qui souhaite "un syndicalisme de masse", a lancé une vaste consultation des partenaires sociaux. Elle a notamment rencontré vendredi dernier les dirigeants de la CGT et de la CFDT.