Royal "demande le respect et la vérité"

Ségolène Royal a estimé que 2007 était "une étape importante" qu'il ne fallait pas zapper, comme l'a fait François Hollande lors de son premier grand meeting dimanche.
Ségolène Royal a estimé que 2007 était "une étape importante" qu'il ne fallait pas zapper, comme l'a fait François Hollande lors de son premier grand meeting dimanche. © EUROPE 1
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Marion Sauveur , modifié à
- La socialiste est mécontente d'avoir été oubliée dans le discours d'Hollande.

Deux jours après le premier grand meeting du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, Ségolène Royal a exprimé son mécontentement à son égard, mardi sur Europe 1. L'ancienne candidate, battue par Nicolas Sarkozy en 2007, estime avoir été oubliée dans le film qui retraçait l'histoire du Parti socialiste.

"L'histoire ne s'est pas arrêtée en 2002"

"C’est de toute une histoire qu’il s’agit. Je demande simplement le respect de cette histoire. Cette histoire ne s’est pas arrêtée en 2002, comme le montrait le film qui a été projeté au Bourget", a insisté la présidente de la région Poitou-Charentes.

"Non. Après 2002, il y a eu beaucoup de choses" : 

"Il y a eu 2007, il y a eu pour la première fois une femme au second tour de l’élection présidentielle et cette femme était socialiste", a rappelé, non sans émotion, Ségolène Royal. "Je demande le respect et la vérité. C’est tout. Et assez fermement", a martelé l'ancienne compagne de François Hollande. "Parce que c’était une étape importante qui explique peut-être qu’aujourd'hui nous allons peut-être gagner l’élection présidentielle", a jugé l'ex-candidate PS à l'Elysée.

"Une grande maladresse"

Loin de vouloir taper sur l'entourage du socialiste en route pour l'Elysée, Ségolène Royal a fait état de "grande maladresse". Toutefois, elle a jugé "que les principes de respect et de vérité doivent l’emporter". C'est pourquoi la présidente de la region Poitou-Charentes a demandé à ce que "cette maladresse (soit) réparée dans les réunions publiques suivantes".

Critique, Ségolène Royal a aussi déploré le manque de catégories populaires dans le public du meeting au Bourget dimanche. "Il faut faire venir cette France populaire. Il faut surtout la convaincre", a-t-elle relevé.