"Il y a du grain à moudre dans l'ordre du jour des négociations, maintenant on va voir ce que ça va donner concrètement parce que les salariés attendent des choses concrètes", a déclaré Jean-Claude Mailly sur Europe 1.
"Le fait qu'il y ait eu grève, cela veut dire qu'il y a toute une série de points qu'ils n'auraient pas obtenu qui sont inscrits sur le calendrier des négociations. Maintenant, ce qui va être important de suivre, ça va être la qualité de ces négociations et ce qui va être obtenu", a-t-il ajouté.
Après neuf jours de grève dans les transports publics, les salariés ont repris le travail en fin de semaine à la suite de l'ouverture de discussions tripartites sur la réforme. Les négociations à la SNCF - cinq tables rondes d'ici au 18 décembre - ont débuté vendredi. Elles doivent commencer à la RATP lundi matin.
Le secrétaire général de FO a, par ailleurs, réclamé une réévaluation anticipée du Smic et la mise en oeuvre effective du "chèque transports" pour répondre aux inquiétudes des salariés sur le pouvoir d'achat. "On doit passer par la question des salaires si on veut augmenter le pouvoir d'achat", a-t-il martelé sur Europe 1.