"Je suis très attentive à ce qui se passe dans toutes mes universités", a indiqué ce mardi Valérie Pécresse alors que des mouvements de protestation contre la loi sur l'autonomie des universités ont débuté dans plusieurs facultés. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche rappelle que son projet "est un socle pour une réforme de cinq ans de l'enseignement supérieur qui vise à améliorer le fonctionnement des universités".
La ministre réclame de la part des étudiants "un peu de patience pour que la loi puisse porter ses fruits". "C'est paradoxal qu'au moment où l'Etat se réengage (...), il y ait un mécontentement qui ne me paraît pas justifié", estime-t-elle.
Les étudiants font entendre leur voix un peu partout en France. A Toulouse, environ 150 étudiants ont bloqué mardi matin l'une des entrées des bâtiments de la faculté du Mirail. A Perpignan, près de 200 étudiants ont voté mardi la grève dans la principale faculté de la ville. A Rouen en Seine-Maritime, la faculté de lettres, de psychologie et de sociologie est bloquée depuis le 30 octobre.