Plusieurs dizaines de centres de radiothérapie vont devoir se mettre aux normes de sécurité. Ce sont des centres qui ne garantissent pas suffisamment la sécurité des patients. Le gouvernement veut éviter que ne se reproduisent les graves accidents de ces dernières années, notamment la surirradiation aux hôpitaux de Toulouse et Epinal qui avait touché des milliers de patients.
32 mesures ont été annoncées par Roselyne Bachelot. Parmi les annonces phares : l'obligation de recourir à la dosimétrie in vivo, qui permet de vérifier au moment de l'irradiation la dose réellement reçue par le patient. Les centres de radiothérapie ont trois ans pour le faire.
Au sujet de la fermeture de certains centres, la ministre de la Santé a affirmé que l'objectif des mesures prises était "la sécurité des malades" et la restauration de la confiance dans la radiothérapie. "Je ne crois pas que les exigences nouvelles que nous avons impliquent la fermeture d'un centre", a-t-elle déclaré. Elle a précisé que l'enveloppe de 3 millions d'euros prévue pour la dosimétrie un vivo "sera là avant la fin 2007".
Chaque année, plus de 200.000 malades, sur les 280.000 nouveaux patients atteints d'un cancer, sont traités par radiothérapie.