Quilès : "intervenir face au dictateur" (E1)

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Paul Quilès a réagi vendredi matin aux "frappes ciblées" envisagées en Libye par Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre de la Défense a estimé sur Europe 1 que "la France se réveille tard. Elle se réveille mal. Il n'y aucune concertation européenne. Concernant la réunion des 27 ce vendredi, Paul Quilès espère cependant qu'ils vont décider d'"intervenir d'une façon ou d'une autre face au dictateur", tout en regrettant l'absence de concertation européenne.

"Le problème, c'est qu'il y a un manque de volonté politique", a estimé Paul Quilès. "Les pays européens, certains pas lâcheté, d'autres par incompétence ne sont pas capables d'envisager des mesures qui doivent être clairement fixées".

Pour l'ancien ministre socialiste, "traîner Kadhafi devant la Cour pénale internationale dans deux ans, c'est sûrement nécessaire, mais là, il y des tas de gens qui sont en train de mourir et il y a un risque qui est fort, c'est que Kadhafi fasse n'importe quoi".