Les Chantiers de l'Atlantique - le constructeur du Queen Mary 2 - et Endel - fabricant de la passerelle - seront fixés sur leur sort le 11 février prochain. Les deux sociétés étaient jugés depuis le 8 octobre pour "blessures et homicides involontaires" aux côtés de huit de leurs salariés.
Le PDG des Chantiers de l'Atlantique s'est déclaré "profondément touché par le chagrin des victimes" dont certaines ont expliqué se sentir responsables de l'accident. Il a également demandé "pardon" aux parties civiles au sujet de propos qu'il a tenus et qui auraient pu les choquer.
Le procureur Pierre-Marie Block a requis à l'encontre des deux sociétés 225.000 euros d'amende chacune, mais aussi trois ans avec sursis et une peine d'amende laissée à l'appréciation du tribunal à l'encontre des huit salariés. Les avocats des prévenus, qui se renvoient la responsabilité de l'accident, ont plaidé la relaxe. Les 130 parties civiles réclament, elles, plus de 12 millions d'euros de dommages et intérêts.