Quand Gremetz tente de forcer la porte de France 3

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Le député communiste, dont l’interview a été annulée au dernier moment, a tenté d’entrer de force sur le plateau.

Maxime Gremetz est réputé pour son caractère sanguin. Le député communiste en a fait une nouvelle démonstration vendredi, en tenant de s'introduire de force vendredi sur un plateau de France 3 Picardie pour intervenir en direct dans le journal régional.

"Cela fait deux rendez-vous que le rédacteur en chef de France 3 annule, et celui-ci au dernier moment alors que j'étais déjà dans les locaux de la télévision et qu'on devait même manger ensemble", a-t-il déclaré. "On a tous des agendas serrés. Je voulais juste le titiller, mais ils se sont mis à six pour m'empêcher d'entrer dans le local du plateau. Ils m'ont coincé le pied dans une porte, je ne pouvais plus bouger et c'est là que j'ai eu un malaise."

"Les secours prévenus aussitôt par France 3 l'ont conduit immédiatement à l'hôpital", a précisé un communiqué de la chaîne de télévision, qui a livré une version des faits différente. Le député de la Somme, "qui n'était pas invité dans le journal de midi, furieux de l'annulation d'un rendez-vous (avec le rédacteur en chef), a tenté de donner un coup de poing à un des salariés de France 3", a expliqué Sophie Pazerolle, responsable de la communication à France 3 Picardie. Le salarié a porté plainte contre l’élu, qui lui-même a porté plainte à sa sortie de l’hôpital.

Maxime Gremetz s’était illustré en 1998 en entrant avec sa voiture dans une salle de débat pour réclamer la gratuité d’une autoroute. Le député communiste avait interpellé vivement Charles Baur, président du conseil régional de Picardie, ainsi que le maire d'Amiens Gilles de Robien, avant d’être pris dans une rixe. Il a été gracié par Jacques Chirac en 2002.