Premier accrochage UMP/Nouveau Centre sur le "paquet fiscal"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le débat sur le "paquet fiscal" a donné lieu au premier accrochage entre l'UMP et le Nouveau Centre. Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui détient la majorité absolue au Palais-Bourbon, a déclaré qu'il était "hors de question" que l'UMP vote un amendement centriste adopté la veille en commission des Finances.

Le groupe NC ne peut être "un pied dedans, un pied dehors", de la majorité présidentielle, a jugé Jean-François Copé. La commission des Finances a adopté jeudi un amendement de Charles de Courson (NC) qui exclut deux contributions sociales, la CSG et la CRDS du "bouclier" fiscal, une des réformes phare du projet de loi dit "paquet fiscal" que les députés examinent en séance publique à partir du mardi 10 juillet. Le président du groupe NC, François Sauvadet, a vivement réagi, dans un communiqué, aux propos de son homologue UMP. "Nous avons fait un choix et nous l'assumerons, c'est-à-dire travailler dans la majorité présidentielle, apporter ce que nous sommes et faire des propositions", déclare-t-il. "Nous avons fait avec Charles de Courson une proposition qui nous semble juste et qui a été adoptée par une majorité en commission avec l'appui de plusieurs parlementaires UMP", ajoute François Sauvadet. "La majorité n'est pas un pensionnat. Elle n'a pas besoin de surveillant général", déclare le "patron" du groupe NC. "Le dialogue et l'ouverture voulus par le président de la République et que nous partageons pleinement doit s'exercer à l'Assemblée nationale. Car si le débat n'a pas lieu là, il risque d'avoir lieu ailleurs", conclut François Sauvadet.