Politique familiale : "garder le consensus"

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avec AFP

Nicolas Sarkozy a affirmé mardi dans le Tarn qu'il fallait "garder le consensus sur la politique familiale", et a de nouveau défendu le quotient familial, critiquant ainsi, sans le nommer, le candidat PS à la présidentielle François Hollande, favorable à sa modulation.

Le président de la République s'exprimait lors d'un déplacement à Lavaur, où il a visité une crèche puis a tenu une réunion de travail avec des parents, des associations familiales et des professionnels de la petite enfance, avant de prononcer un discours sur la politique familiale de la France.

"Nous n'avons jamais confondu politique familiale et politique sociale (...). La grandeur de notre politique familiale, c'est qu'elle ne fait aucune distinction entre ses enfants", a affirmé Nicolas Sarkozy lors de son discours. Il a notamment rappelé que les allocations familiales avaient été "inspirées par le Front populaire", en 1938.

"Il faut garder le consensus sur la politique familiale", a-t-il plaidé. "Pourquoi faudrait-il abattre cet édifice construit par près de trois générations de Français dans un formidable esprit de continuité politique? Au nom de quel principe idéologique devrions-nous mettre un terme à une politique familiale qui est une réussite incontestée en Europe ?", a-t-il poursuivi.

Revenant sur le quotient familial, Nicolas Sarkozy a réaffirmé que sa signification n'était "pas d'aider les familles les plus aisées, comme je l'entends dire, mais de considérer que ce qu'un ménage dépense pour ses enfants participe aussi de la préparation de l'avenir du pays".

"Et c'est pour cette simple raison qu'à revenu égal, les familles nombreuses doivent payer moins d'impôts que les autres", a-t-il ajouté sous les applaudissements.