Pinault veut racheter Puma

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Administrator User , modifié à
Le groupe PPR annonce un projet d'offre de rachat amical de Puma qui valorise l'équipementier sportif allemand à environ 5,3 milliards d'euros. L'opération devrait être bouclée au début du mois de juillet.

François Pinault sort ses griffes... Son groupe PPR investit dans la chaussure de sport en lançant une OPA sur l'Allemand Puma, numéro trois mondial des vêtements de sport, derrière Nike et Adidas. Montant de l'offre : cinq milliards d'euros. Pinault, qui détient déjà 27% du capital, compte bien en acquérir la totalité. Dans un communiqué, le groupe de luxe et de distribution grand public a précisé que cette acquisition aurait un "impact financier positif, à la fois en termes d'accélération de la croissance du chiffre d'affaires, d'amélioration de la rentabilité et d'augmentation du bénéfice net par action". L'action Puma avait gagné plus de 10% jeudi en Bourse de Francfort, à la suite de spéculations sur une offre de la part de PPR. Le titre avait clôturé à 314,25 euros. Notant que le directoire du groupe allemand soutenait "pleinement cette offre amicale" et qu'il allait "la recommander à ses actionnaires", PPR a ajouté que celle-ci était soumise à l'approbation des autorités européennes. Une fois celle-ci obtenue, vraisemblablement en juin selon le groupe français, trois membres du conseil de surveillance de Puma seront remplacés par trois représentants de PPR, le groupe français prévoyant de clôturer l'offre au début du mois de juillet. Le titre PPR a ouvert en hausse de 0,67% et gagnait 1,29% à 130,60 euros après 25 minutes de transactions. A Francfort, l'action Puma a bondi de 9,1% à l'ouverture et elle gagne encore 7,92% à 339,15 euros. PPR, qui s'était dit prêt à saisir des opportunités de croissance externe à l'occasion de la publication des ses résultats 2006 le 8 mars dernier, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 17,9 milliards d'euros alors que celui de Puma s'est établi à 2,4 milliards. PPR, qui a cédé le Printemps (le deuxième P de son nom) l'an dernier pour un milliard d'euros, détient encore les chaînes Redcats, Fnac, Conforama et CFAO dans la distribution.