Pétrole : le Loiret en nouvel Eldorado

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'envolée du prix du pétrole relance l'intérêt pour le sous-sol français, notamment celui du Loiret, où un groupe américain veut augmenter sa production tandis que d'autres sociétés désirent intensifier leurs recherches de nappes.

L'envolée du prix du pétrole relance l'intérêt pour le sous-sol français. Eh oui, on ne le sait pas forcément, mais il y a du pétrole chez nous, en Ile de France mais aussi dans le Loiret. Ce n'est pas encore le Texas mais l'on compte 85 puits producteurs. Et ce nombre devrait augmenter car le groupe américain Toreador a demandé à la préfecture d'Orléans de nouvelles autorisations de forage. Objectif : trouver de nouvelles nappes.

Avec un baril frôlant les 100 dollars, l'investissement devient rentable même avec une petite décote en raison de la moins bonne qualité du pétrole. "Les Américains ne sont pas des philanthropes", note Patrick Bonneau, directeur des opérations chez Toreador. A 50 dollars le baril, "la société récupère son investissement", dit-il, et, au-dessus, "elle peut approvisionner pour faire de l'exploration", selon lui.

L'exploitation pétrolière dans le Loiret a commencé en 1958 avec Elf et a compté jusqu'à 318 puits. Mais, faute de rentabilité, la société française, depuis rachetée par Total, a cédé ses intérêts en 1998 à Madison Energy, devenu Toreador.

Près de 45.000 tonnes de pétrole brut, soit 365.000 barils, ont été extraits du sous-sol du Loiret en 2006, contre 43.734 tonnes en 2005 et 42.734 l'année précédente. Cela représente 4,2% de la production française, évaluée à 1,05 million de tonnes et partagée entre le Bassin parisien, dont faire partie le Loiret, et le Bassin aquitain.