Peillon : un gouvernement qui "foire la grippe A"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'eurodéputé s’est également félicité mardi sur Europe 1 de l’autocritique faite par Lionel Jospin sur la présidentielle de 2002.

" Monsieur Sarkozy ne veut pas voir que la difficulté majeure de notre pays dans les six mois à venir, c’est la difficulté économique et sociale. Il préfère parler de la burqa, 400 femmes font peur à la République française" a ironisé Vincent Peillon, interrogé sur Europe 1 mardi soir.

Un sujet qui ne "pose pas de difficultés pour le PS" a ajouté Vincent Peillon. "Nous ne souhaitons pas qu’il y ait des burqas. "Nous souhaitons le respect des personnes, de la laïcité et des femmes. Mais en même temps, nous comprenons bien la manipulation politique à laquelle nous assistons depuis un moment avec ce débat sur l’identité nationale, l’immigration, la burqa comme si c’était ça les problèmes de la France" a dénoncé l’eurodéputé socialiste. "Les socialistes feront en sorte que celles qui portent la burqa n'en portent plus. Mais de temps en temps il faut le pouvoir de persuasion", a-t-il conclu.

Le chef du courant L'espoir à gauche a pointé du doigt l'attitude du gouvernement qui "foire" la grippe A, "se plante" sur la taxe carbone, et endette le pays "jusqu'au bout".

Interrogé sur l’autocritique de l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin sur son échec à la présidentielle de 2002,Vincent Peillon s'est félicité que "pour une fois et tant mieux, Lionel Jospin a reconnu lui-même que tout n’était pas pour le mieux au pays des bisounours". Et de conclure : "les difficultés que connaissent les socialistes sont liées à l’incapacité de revenir sur cette question sérieusement depuis 2002".

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