Vincent Peillon s'est dit favorable, dimanche matin sur Europe 1, à ce qu'"on mette les professeurs les plus expérimentés dans les zones où il y a le plus de difficultés". Pour le ministre de l'Education nationale, il suffira de mettre en place "des tas d'aménagements de services".
Le ministre a rappelé que le taux d'échec dans les zones d'éducation prioritaire est aujourd'hui de 35%, au collège. Une situation qui nécessite donc "repenser l'éducation prioritaire" en mettant en place "une stabilisation des équipes, en attirant ceux qui ont le plus d'expérience et en leur permettant de travailler ensemble".
Le ministre a souligné qu'il faudrait "plusieurs années d'action, dans la même direction", pour reconstruire le système éducatif. Il faut selon lui donner "la priorité aux Primaires, à la formation des enseignants, au recrutement et à la réforme des rythmes scolaires".