Pécresse veut rigidifier le "service minimum"

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En pleine journée d'action intersyndicale de protestation contre la réforme des retraites, Valérie Pécresse a dénoncé mardi les "lacunes" du "service minimum" instauré dans les transports en commune ne région parisienne. "Le service minimum à la RATP, fixé à 50 % du trafic normal, est calculé sur l’ensemble du réseau, et non ligne par ligne. Cela signifie que certaines lignes et certaines zones du territoire francilien peuvent se retrouver avec un trafic quasi nul alors même que le service minimum y est appliqué", constate la présidente du groupe Majorité présidentielle (MP) au conseil régional d'Ile-de-France dans un communiqué. Elle souhaite "que le service minimum assuré en cas de grève ne puisse être en aucun cas inférieur à 50 % du trafic normal, quel que soit le degré de conflictualité (nombre de grévistes), et que ce niveau de service soit désormais mis en œuvre pour chaque ligne de transport prise individuellement" et d'augmenter "le niveau d’information des voyageurs en cas de grève en portant à 72 h (au lieu de 48 h) le délai du transporteur pour annoncer un risque de perturbation prévisible et à 48 h (au lieu de 24 h) le délai pour communiquer les informations détaillées sur le niveau de service attendu".