INTERVIEW E1 - Bernadette Chirac a été reçue dernièrement à sa demande par Manuel Valls, et elle est aussi retournée à l'Elysée pour dénoncer la suppression de son canton de Corrèze dont elle est élue depuis 33 ans. L’ancienne Première dame se dit en colère et "peinée" dans le quotidien La Montagne. Bernard Combes, le maire PS de Tulle mais aussi le conseiller spécial chargé des "affaires corréziennes" à l'Elysée, a réagi à cette situation, jeudi au micro d’Europe 1, lui qui l’a également entendue : "c’est normal de la recevoir car elle représente quelqu’un d’important, qui a une histoire politique magistrale. Elle est tenace et elle a des arguments. Il n’y a pas d’attaque personnelle là dedans."
Quant à savoir si François Hollande pourrait aller dans le sens de Bernadette Chirac, son conseiller spécial estime "que ce n’est pas le sentiment qu’il [lui] a donné hier [mercredi, ndlr] en m’expliquant que le découpage avait été parfaitement équilibré. Madame Chirac a une grande expérience politique, elle sait comment ça fonctionne, je ne pense pas qu’elle sera fâchée".