"A notre retour à Caracas, nous esssaierons d'élaborer un plan pour recevoir les otages", a déclaré le président vénézuélien avant de préciser qu'il s'agissait d'une "opération délicate".
Hugo Chavez s'est par ailleurs dit "certain" que des Colombiens allaient essayer d'empêcher cette libération. "Mais nous y parviendrons", a-t-il affirmé, ajoutant qu'il avait quelques "idées".
En reconnaissance des efforts de médiation du président Hugo Chavez, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont promis de libérer trois otages: Clara Rojas -l'assistante de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, toutes deux enlevées en février 2002- son petit garçon de 3 ans, Emmanuel né en captivité et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez aux mains des FARC depuis septembre 2001.
Depuis l'annonce des FARC, aucune information officielle n'a filtré sur la date et le lieu de leur libération mais selon une source proche des renseignements vénézuéliens, "la mobilisation a commencé pour cette opération". "Le plus probable, c'est que la remise des otages ait lieu en fin de semaine dans le sud du pays, à la frontière entre la Colombie et le Venezuela", a déclaré une autre source proche du gouvernement vénézuélien.
A propos des autres otages, le président Chavez a souligné que leur libération "dépendait de la volonté et qu'en Colombie, surtout au sein du gouvernement, il n'y avait pas de volonté".