L'entrevue était attendue. Elle a enfin eu lieu, samedi, au Muséum d'Histoire Naturelle. Nicolas Sarkozy a rencontré Nicolas Hulot, ainsi que les participants d'une dizaine d'organisations écologistes non gouvernementales. A la sortie, l'animateur de télévision a déclaré que Nicolas Sarkozy avait parlé d'un "Grenelle de l'environnement au lendemain, quasiment, des présidentielles". Selon lui, le candidat de l'UMP a précisé que "les ONG pourraient faire l'ordre du jour de ce Grenelle de l'environnement".La députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, conseillère du candidat pour les questions relatives à l'environnement a précisé de son côté: "Nicolas Sarkozy souhaite que dès le lendemain de la présidentielle les ONG soient toutes associées à la définition d'un ordre du jour sur les grands sujets sur lesquels il y a des décisions à prendre", a confirmé "Il a donné un calendrier", a-t-elle ajouté : "Fixer un ordre du jour en mai et trancher en septembre dans un Grenelle de l'environnement." Elle a précisé que la question très sensible des organismes génétiquement modifiés (OGM) figurerait parmi les sujets à l'ordre du jour.Nicolas Sarkozy a enfin déclaré qu'il s'était expliqué "sur un certain nombre de sujets considérables que sont la bio-diversité, la priorité donnée aux transports en communs, l'engagement qu'on doit prendre pour développer les énergies renouvelables, la TVA à taux réduit pour les produits écologiquement propres, l'éco-taxe pour éviter que les camions étrangers viennent en France, le financement des infrastructures" A propos du projet de réacteur nucléaire EPR, dénoncé par les écologistes, le candidat de l'UMP a dit croire au développement de la filière nucléaire, "parce que c'est grâce au nucléaire que la France produit 18% de gaz à effet de serre de moins que la moyenne des Européens."Mais ça n'empêche pas une très grande ambition pour développer l'énergie renouvelable", a-t-il ajouté.