Moscovici flingue DSK

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - Pendant 2 ans, le "petit Pierre" n'a eu aucune nouvelle de son ami et "mentor".

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

Jeudi à Nantes, l'ancien grand résistant Stéphane Hessel encourageait François Hollande à... résister. C'est aussi ce que préconisait François Bayrou  lors de son premier meeting à Dunkerque. Vendredi matin, Henri Guaino joue les historiens et sort son dictionnaire. "La Résistance, c'était bien mais la libération, c'était mieux", assène le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

Au même moment, Jean Peyrelevade défend son ami sur I>Télé. Pour l'invité de Christophe Barbier, résister, c'est "réformer". En période de crise, le terme ne lui parait pas abusif.

Alors qu'Anne Sinclair revient sur le devant de la scène, son mari Dominique Strauss-Kahn n'a jamais été aussi seul. L'ancien leader du FMI est attaqué par son ancien poulain, "le petit Pierre" (Moscovici). Qui ne lui fait pas de cadeau. En 2009, le directeur de la campagne de François Hollande s'est senti abandonné par DSK parti à Washington. Et il le dit avec émotion sur Public Sénat. Sortez les mouchoirs.

On termine par une révélation : figurez-vous qu'il y a un "maître-chanteur" à la tête du Conseil général du Nord. Jeudi, Patrick Kanner présentait ses vœux à la presse. Au moment où un journaliste rappelait l'amour de l'élu socialiste pour l'opéra, il n'a pas résisté et a entonné un petit air du Don Giovanni de Mozart. Effet garanti.

Rien à voir cependant avec la scène d'hystérie collective provoquée par Barack Obama. Au cours d'une levée de fonds à l'Apollo Theater, le président des Etats-Unis a donné de sa personne en fredonnant l'incontournable "Let's stay together" d'Al Green. Résultat : une recette de 3 millions de dollars d'après la chaîne ABC. Nicolas Sarkozy sait ce qu'il lui reste à faire. 

"C'est lui qui m'a fait venir au Parti socialiste. Et d'un coup, on ne se parle plus." (Pierre Moscovici)