Mort du journaliste italien agressé dans le métro parisien

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le journaliste sportif italien agressé dans le métro parisien est mort. Sergio Vantaggiato était âgé de 40 ans. Il s'était lancé dimanche à la poursuite de deux hommes qui lui avaient volé son sac à dos à la station de métro Bir Hakeim, dans Paris. C'est au cours d'une bagarre avec l'un des pickpockets qu'il a chuté dans l'escalier. Une information judiciaire pour "vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner" a été ouverte.

Sergio Vantaggiato est mort. Ce journaliste sportif de la chaîne privée italienne TeleRama, âgé de 40 ans, est décédé à Paris. Il a été victime d'une agression dans le métro, à la station Bir Hakeim. Il passait des vacances dans la capitale française avec son fils de 8 ans et son frère, lorsqu'il a été victime dimanche du vol de son sac à dos. Il s'était lancé à la poursuite des deux pickpockets. Il avait réussi à rattraper l'un des hommes et au cours de la lutte qui s'en est suivie, il est tombé dans l'escalier et s'est grièvement blessé sans témoin de la scène. Victime d'un traumatisme crânien, il avait été déclaré dimanche soir en état de "mort cérébrale" à l'hôpital Saint-Louis de Paris. Son décès a été déclaré mardi soir à 22h55.

Le parquet de Paris avait ouvert avant l'annonce du décès une information judiciaire pour "vol avec violence ayant entraîné une infirmité permanente". L'information devrait être requalifiée en "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Le Premier ministre, François Fillon, a téléphoné à la famille du journaliste et au président du conseil italien, Romano Prodi, pour exprimer "sa profonde tristesse au nom du gouvernement français". Pour sa part, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a exprimé son immense émotion. Il a d'ailleurs demandé ce mercredi un renforcement des effectifs de police dans les transports en commun. De son côté, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souhaite davantage de vidéos-surveillances. "Dans un cas comme celui-ci, nous ne savons pas ce qui s'est passé exactement", a-t-elle expliqué. "Ce drame plaide donc pour un renforcement du maillage de vidéo-surveillance en France où nous sommes encore loin de celui existant en Grande-Bretagne", a-t-elle indiqué.