C'est par le biais d'un communiqué, lu par l'ancien président Amine Gemayel et retransmis par des télévisions libanaises, que la coalition au pouvoir a annoncé apporter son soutien de la candidature du général Michel Sleimane à la présidence.
L'initiative vise, selon la coalition, à "mettre fin à la vacance de la présidence" alors que le Liban est depuis le 24 novembre sans chef de l'Etat, faute de consensus entre la majorité et l'opposition sur le nom d'un successeur au prosyrien Emile Lahoud.
La coalition accepte donc, de fait, de "remettre en question sa position initiale concernant l'amendement de la Constitution". L'amendement est en effet une condition sine qua non pour l'élection du chef de l'armée, car la Constitution libanaise interdit normalement aux hauts fonctionnaires de devenir chef de l'Etat, sauf s'ils démissionnent de leur poste deux ans avant l'élection.