Sale temps pour les spécialistes du tourisme. Selon les premiers chiffres divulgués pour le mois de juillet, les fréquentations seraient de 5% inférieures cette année par rapport à 2006. Et les professionnels pointent du doigt un responsable : la météo capricieuse de ce début d'été. Dans le détail, toutes les régions ne sont pas aussi fortement touchées. Le Sud-Est, avec l'avantage du soleil, mais aussi les villes affichent de bons taux de réservation. Ce sont en fait les destinations "montagne" et "campagne" ainsi que les activités en plein air qui sont les plus touchées. Les campings ont ainsi été les premiers à compter les estivants manquants. Le littoral atlantique, la Bretagne et la Normandie n'ont pas non plus suscité l'engouement, faute de soleil. Pire, avec une pluviométrie exceptionnelle pour la saison, certains vacanciers ont préféré raccourcir leur séjour. Plus au sud, les stations balnéaires du pourtour méditerranéen affichent elles une belle santé. Les professionnels de cette région se frottent les mains avec des taux de remplissage de 90%. 2007 semble aussi être l'année du tourisme urbain. Paris, mais aussi Lille, Bordeaux inscrite depuis peu au patrimoine mondial de l'Unesco et Strasbourg relié par TGV, tirent leur épingle du jeu. Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation et au Tourisme, a reconnu un "début de saison difficile". Mais selon lui, il n'y a pas péril en la demeure : la situation devrait s'améliorer en août et septembre. Si la météo veut bien y mettre du sien...