Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, avec respectivement 30 % et 25% des voix. François Bayrou arrive en troisième position avec 18% des suffrages. A droite, le Premier ministre, Dominique de Villepin, se félicite de "l'excellent score" obtenu par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle. Le Premier ministre a appelé par téléphone le candidat de l'UMP pour "lui adresser ses félicitations personnelles et tous ses voeux de succès pour le second tour", dit un communiqué de Matignon. Dominique de Villepin s'est aussi réjoui de la "très forte participation au premier tour (...), qui marque la vitalité de notre démocratie". L'ancien ministre RPR Jacques Toubon, a lui, prédit une bataille difficile et très serrée au second tour. A gauche, François Hollande a lancé un appel au rassemblement autour de Ségolène Royal en vue du deuxième tour de l'élection présidentielle, saluant la "belle leçon de démocratie" donnée par les Français qui se sont mobilisés massivement. Laurent Fabius, ancien premier ministre socialiste, se déclare content des estimations des résultats premier tour de l'élection présidentielle et juge que le Parti socialiste doit maintenant préparer un second tour "très ouvert". De son coté, Jean Luc Mélenchon( PS) a expliqué avoir eu très peur d'un nouvelle élimination de la gauche au premier tour et affirmé que le traumatisme de 2002 était maintenant dépassé. "Ce soir c'est comme si on nous avait enlevé la dalle funéraire qu'on s'est ramassée il y a 5 ans" a-t-il déclaré , "On est plus léger, on est comme les petites bulles sur le champagne qu'on va boire tout à l'heure" a-t-il ajouté. Du coté de l'UDF et du FN, on pense déjà au second tour. Le député UDF Hervé Morin a déclaré que le candidat de l'UDF François Bayrou, allait « écouter » ce que disent les candidats qualifiés pour le second tour avant de se prononcer pour une éventuelle consigne de vote. Quant à Carl Lang, vice-président du FN, il estime que certains électeurs ont été « abusés par les promesses électorales de Sarkozy », il qualifie le résultat de ce premier tour de « pire scénario ». Anne Le Gall