Les premiers pétroliers ont pu accoster à Marseille

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Administrator User , modifié à
Les agents CGT du port autonome de Marseille ont repris le travail sur les terminaux pétroliers de Fos-Lavéra, au 18e jour de grève et de blocage des navires. Le protocole d'accord signé vendredi soir a été accepté samedi matin par les salariés.

La grève est terminée au Port Autonome de Marseille... Samedi après-midi, les premiers bateaux ont pu accoster. Le spectre d'une pénurie d'essence s'éloigne donc. Au moins 59 navires étaient encore en attente dans la rade, dont 36 pétroliers, 17 étant chargés de produits raffinés et 19 de pétrole brut. Les professionnels du secteur estiment qu'une quinzaine de jours seront nécessaires pour résorber l'embouteillage avant un retour à la normale aux terminaux pétroliers de Fos-Lavéra. Les manoeuvres des premiers bateaux en rade ont commencé en début d'après-midi, ce samedi. Les premiers ont accosté vers 16h et les opérations de pompage ont démarré, après une vérification de sécurité menées sur les installations. Au terme de seize heures de discussion en préfecture, les directions de Gaz de France et de la CGT sont parvenus à signer un protocole d'accord vendredi. Gaz de France a finalement accepté qu'un certain nombre d'agents du port travaillent sur le terminal méthanier de Fos-sur-Mer, dont la construction doit s'achever début 2008. Le texte a été accepté par les salariés lors d'une assemblée générale samedi matin à 10 heures. Les agents CGT du port de Marseille ont ensuite voté la fin de la grève. La grève coûterait environ un million d'euros par jour aux compagnies pétrolières, une facture qui pourrait monter à deux millions si les raffineries s'arrêtaient. Depuis le début de l'arrêt de travail, le 14 mars dernier, le seul coût de l'immobilisation des bateaux est chiffré entre six et sept millions de dollars.