Les contrôles renforcés mis en place mercredi dans les trains et gares du Grand Est ont été "levés" jeudi en Alsace comme ailleurs selon la préfecture du Bas-Rhin. Ces mesures avaient été décidées à la suite d'informations sur une possible menace terroriste révélée par la police française. "La zone de défense de Metz a reçu des informations sur le fait qu'il y aurait peut-être des actions relatives à des menaces terroristes", avait expliqué un porte-parole de la préfecture du Haut-Rhin .C'est pourquoi des policiers et des agents de la SNCF ont effectué des patrouilles dans les convois en provenance et à destination du Luxembourg et dans les gares françaises tout au long de la journée mercredi. Le ministère de l'Intérieur avait déjà souligné de son côté qu'aucun risque terroriste particulier n'avait été identifié. Le plan Vigipirate est toujours au niveau rouge - deuxième sur l'échelle de gravité - en France et ce type d'alerte "n'est pas exceptionnel", souligne le préfet délégué pour la sécurité et la défense dans la zone de défense Est. L'information sur "un indice de menace terroriste" venait d'un pays "ami" selon les autorités. La police, la gendarmerie et la police des frontières avaient été engagées dans l'opération. Il s'agissait de "contrôles d'identité dans les trains, de vérifications des bagages et de présence dissuasive sur le terrain." Quatre suspects d'origine iranienne étaient recherchés.