Les candidats à la pêche aux voix

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Administrator User , modifié à
La campagne reprend ses droits pour les candidats à l'élection présidentielle. Le week-end de Pâques leur a permis de recharger les batteries avant d'aborder les deux dernières semaines avant le scrutin du 22 avril prochain. Tous sont sur la brêche pour multiplier les meetings, poignées de main et interventions dans les médias avec un mot d'ordre : convaincre, convaincre et encore convaincre.

Après la trêve pascale, les candidats à l'élection présidentielle ont repris leur bâton de pèlerin pour battre le pavé et engranger de nouvelles voix. Seule Ségolène Royal n'a pas été sur le terrain mardi après-midi : elle a enregistré des clips de campagne. Au menu pour Nicolas Sarkozy, la visite d'un château en Indre-et-Loire suivi d'un discours à Tours. L'occasion pour le candidat UMP de sonner de plus belle la charge contre ses principaux adversaires. Devant 6.000 à 8.000 personnes au Parc des expositions, il a dénoncé leurs "insultes" et leurs "mensonges" à son égard et leur a opposé le "devoir absolu de sincérité et de clarté". François Bayrou était pour sa part dans le Pas-de-Calais : le candidat UDF a fait une série de propositions pour favoriser l'emploi et faire la chasse aux "patrons-voyous". Non loin de là, Marie-George Buffet a tenu un meeting à Lille, où elle a revendiqué un vote communiste "utile" au nom du besoin de "dynamique à gauche". Dominique Voynet a défendu mardi à Ajaccio une application stricte de la loi de la protection du littoral en Corse pour le développement d'un "tourisme durable". Olivier Besancenot a réuni 1.200 personnes à Limoges, soit trois fois plus que le public attendu. Gérard Schivardi était à Dijon et José Bové à Pau. Sur le front des sondages, 60% des Français jugent la campagne de Nicolas Sarkozy solide, précise, moderne et crédible. Dans cette enquête menée par l'institut de sondages CSA, Ségolène Royal est jugée moderne par 66% des jeunes mais pas assez crédible par les cadres et les professions libérales. François Bayrou est également favorablement jugé. Un Français sur deux le trouve proche de leurs préoccupations. Quant à Jean-Marie Le Pen, les personnes sondées par le CSA estiment qu'il n'apporte "aucune idée nouvelle".