Premier mouvement de révolte depuis la prise par la force de Gaza par le Hamas le 15 juin dernier. Les islamistes avaient interdit la prière collective en plein air dans la bande de Gaza et dispersé violemment plusieurs rassemblements, blessant 20 Palestiniens.
En réaction, les habitants de Gaza se sont mis en grève à l'appel de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Une majorité d'écoles publiques, de magasins et certaines universités de Gaza sont restés fermés et dans la plupart des hôpitaux, seules les urgences fonctionnent.
Le Hamas a condamné cette grève tout en tentant d'en minimiser l'ampleur. "Cette grève viole la loi et les libertés publiques. Elle empêche le déroulement de la vie quotidienne dans la bande de Gaza", a déploré l'un des porte-paroles du mouvement islamiste.