INTERVIEW E1 - Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a salué lundi sur Europe 1 une nouvelle fois le "geste fort" de François Hollande, qui a proposé samedi le retour de Leonarda, seule, en France, sans toutefois préciser s'il était, lui, favorable à un tel retour. "Ceux qui critiquent aujourd'hui sont les mêmes qui auraient critiqué si rien n'avait été fait", a taclé le locataire de la place Beauvau. "Je trouve très injuste les critiques qui sont adressées au président de la République", a t-il ajouté, alors que le chef de l'Etat n'a pas réussi à éteindre l'incendie autour de l'affaire Leonarda.
Interrogé sur cette hypothétique retour de Leonarda, Manuel Valls a invité la famille Dibrani à "réfléchir hors des caméras et de ce cirque médiatique insupportable".
Manuel Valls a aussi exclu tout retour de la famille Dibrani en France, malgré les risqué d'insécurité qui pèseraient sur la famille au Kossovo. "Il y a une décision de justice qui a été prise en France, elle doit s'appliquer", a d'abord indiqué Manuel Valls. "Le Kosovo est un pays démocratique (…) je fais confiance aux autorités kosovares pour non seulement assurer la sécurité de ses concitoyens mais aussi pour permettre l'intégration de ces familles".