Le prix du blé a doublé en un an, celui du lait a augmenté de 20%, le pain coûte 5% plus cher depuis la rentrée. Pour faire face à toutes ces hausses, le syndicat national de la restauration collective a annoncé la semaine dernière une augmentation générale du prix à payer notamment dans les cantines scolaires pour cet automne. Le menu pour les écoliers concernés pourrait ainsi coûter 40 centimes plus cher, avec une hausse moyenne estimée entre 8,5 et 10% du tarif actuel dans tous les restaurants collectifs. Une décision qui suscite notamment la colère des associations de parents d'élèves.
Pour la FCPE, 40 centimes correspondent en fait à une hausse du prix des matières premières de 30% en moyenne."Il s'agirait de connaître vraiment le coût des produits dans le coût total des menus" estime la principale fédération de parents d'élèves qui pointe le fait que d'autres dépenses, qui elles n'augmentent pas, sont prises en compte dans le tarif global.
"Nous sommes dans une situation difficile. Toute une filière est touchée par les hausses des matières premières", explique le syndicat national de la restauration collective pour se défendre. Certaines municipalités pourraient prendre en charge ce surcoût pour soulager les familles. Mais ce ne sera pas le cas dans toutes les villes qui ont choisi de déléguer la gestion de leurs cantines scolaires à des sociétés privées.