Le prix de la baguette doit augmenter à la rentrée

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Selon les professionnels, le prix du pain devrait augmenter légèrement à la rentrée, de 5 centimes par exemple pour une baguette en moyenne. Les artisans boulangers justifient ces nouveaux tarifs en invoquant la flambée des cours du blé mais aussi la revalorisation du Smic. Les chocolats et les yaourts notamment vont aussi revoir leur prix à la hausse. Les experts de "60 millions de consommateurs" craignent que la hausse des matières premières soit dans certains cas un alibi pour augmenter tout simplement les prix.

Préparez votre petite monnaie : le prix du pain doit augmenter à la rentrée de 5 centimes en moyenne selon la Chambre professionnelle des artisans boulangers-pâtissiers. Pour justifier cette hausse des prix, les professionnels évoquent une raison principale : la flambée des cours du blé qui ont atteint deux nouveaux plus haut historiques à Chicago et à Paris. La chambre professionnelle met aussi en avant les surcoûts en main d'oeuvre liés à la revalorisation du Smic. Selon les artisans boulangers, cette hausse pour les particuliers sera limitée à 5 centimes. Deux centimes serviront à compenser l'explosion du prix de la matière première, le blé. Trois autres centimes permettront de faire face à la hausse générale du Smic, sur lequel la grille salariale des boulangers est indexée. La hausse des prix dans la grande distribution et la restauration sera de 8% "au moins" selon les professionnels qui approvisionnent ces deux secteurs en particulier. Les prix d'autres produits vont augmenter dans les jours qui viennent, notamment les produits laitiers, les pâtes, la moutarde, les biscuits ou le poulet. Ces hausses de 5 à 10% sont également justifiées par les nouveaux prix des matières premières, des céréales en particulier. Mais les experts de "60 millions de consommateurs" craignent que ces hausses de prix ne soient dans certains cas que des "alibis" pour augmenter sans autre forme de procès les prix. Les répercussions des tarifs des matières premières sur les produits transformés sont parfois jugées "excessives". Elles permettraient notamment à certains intermédiaires d'en profiter en ayant "une bonne excuse".