Le premier meeting du candidat Sarkozy

Plus de 10.000 personnes sont attendues samedi au parc Chanot à Marseille.
Plus de 10.000 personnes sont attendues samedi au parc Chanot à Marseille. © REUTERS
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avec Nathalie Chevance , modifié à
Plus de 10.000 personnes sont attendues dimanche au parc Chanot à Marseille.

Plus de places assises. Le parc Chanot de Marseille fera salle comble dimanche à 15h30 pour le premier grand meeting du candidat Nicolas Sarkozy. Pierrette, la standardiste chargée de prendre les réservations n’en revient pas de l’engouement suscité par l’évènement. "Depuis que Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature, c’est la folie", s’est elle exclamée au micro d’Europe1.

450 bus de militants du sud de la France ont prévus de faire le déplacement. Et pour s’assurer que tous pourront entendre le candidat UMP, des écrans géants ont été installés à l’extérieur. Le meeting débutera à 15h30 et devrait durer deux heures environ.

1.000 jeunes chargés de l’ambiance

Pour sa deuxième réunion publique depuis sa déclaration de candidature mercredi, Nicolas Sarkozy a prévu de parler de "la France" et des "Français". Des thèmes qui devraient lui permettre d'exalter à nouveau les "valeurs" du travail ou de l'identité nationale. Deux personnalités prendront brièvement la parole avant lui : Jean-François Copé, patron de l'UMP, et Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de la cité phocéenne.

Pour "chauffer la salle", plus de 1.000 jeunes seront présents dont Fabrice Durant, responsable des jeunes populaires du département. Il assure au micro d’Europe 1 ne pas connaître le discours du candidat de la majorité : "les applaudissements viendront naturellement. Avec l’engouement, la ferveur qu’il y a, c’est comme au stade Vélodrome. Quand vous chantez un chant de supporters, il sort du cœur. Ca part tout seul".

Distancé dans les sondages par son principal rival François Hollande, Nicolas Sarkozy  se montre très offensif depuis son entrée en campagne et ne ménage pas ses attaques contre son concurrent, l'accusant, sans le nommer, de "mentir" aux Français et, par sa "lâcheté", d'"affaiblir" la France.