Le petit Thomas est mort par hydrocution

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La mort de Thomas, 7 ans, est bien d'origine accidentelle. Le petit garçon avait disparu le 14 juillet dernier. Mardi matin, les gendarmes ont finalement repêché son corps dans le lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes), à moins de 400 mètres du camp de gens du voyage où il habitait. L'autopsie pratiquée mardi soir a permis de confirmer la piste de l'hydrocution.

Des températures extérieures trop chaudes et l'eau du lac de Serre-Ponçon trop froide : c'est un choc thermique, une hydrocution, qui est en fait à l'origine de la mort du petit Thomas. L'autopsie, pratiquée mardi soir à la morgue de Gap, a permis de confirmer cette piste accidentelle, déjà avancée par le procureur de la République quelques heures après la découverte du corps du petit garçon. Aucune trace suspecte n'a été retrouvée sur son corps. Quand il a disparu le 14 juillet dernier, Thomas, 7 ans, partait pour la piscine avec ses parents. Le petit garçon ne savait pas nager et avait peur de l'eau mais il allait ainsi dans un environnement sécurisé. Mais à quelques mètres du camp de gens de voyage où il habitait avec sa famille, se trouve le lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes) et au-delà l'embouchure de la Durance. La rivière était déchaînée le jour de la disparition du petit garçon et la température de l'eau était très basse, la Durance prenant sa source à plus de 2.500 mètres d'altitude. C'est justement là que les gendarmes ont découvert le corps de Thomas, flottant, mardi matin vers 10 heures. Il séjournait en fait là, dans l'eau, depuis le 14 juillet. Au cours des dix journées de recherche qui ont mobilisé entre 40 et 100 hommes, les enquêteurs ont toujours suivi cette piste accidentelle. Lundi, ils avaient commencé à sonder une zone du lac de Serre-Ponçon encore inexplorée, profitant du fait que le niveau de l'eau avait baissé. Le corps de l'enfant se situait en fait à 80 mètres du rivage. La famille de Thomas s'est elle toujours raccrochée à la piste de l'enlèvement. Elle était doublement inquiète parce que le petit garçon était épileptique et qu'il avait absolument besoin de suivre tous les jours un traitement lourd.