Le monde scientifique au chevet des pôles

  • Copié
Administrator User , modifié à
L'Année polaire internationale, un projet scientifique sans précédent depuis cinquante ans, a été lancée officiellement jeudi matin à Paris. Plusieurs milliers de physiciens et biologistes vont plancher sur la question de la fonte des glaciers et autres conséquences du réchauffement climatique.

Alors que la question du réchauffement climatique taraude la communauté scientifique, s'est ouverte jeudi à Paris "l'Année polaire internationale" (API), un projet qui va s'échelonner jusqu'en mars 2009. Objectif : braquer les projecteurs de la recherche sur les pôles où le réchauffement climatique est le plus visible. Au total, ce sont 220 projets scientifiques qui seront suivis par 50.000 physiciens et biologistes d'une soixantaine de pays. Les thèmes étudiés au cours de cette "Année polaire internationale" seront notamment la réduction de la banquise et des glaciers, la diminution des périodes neigeuses. Contrairement aux trois premières API (la dernière édition remonte à 1957), les scientifiques étudieront les conséquences du réchauffement sur les sociétés de ces régions polaires. L'objectif final est de faire prendre conscience à la planète entière que ce qui se passe aux pôles a une interaction directe sur notre vie de tous les jours.