"Nous avons vu le journaliste français. Il va bien. Nous avons tenté de convaincre ses ravisseurs de le libérer mais ils ont refusé et exigent une rançon de 80.000 dollars", a dit Abdulqadir Ahmed, un "ancien" d'un clan local, qui a précisé qu'il allait poursuivre dans la journée ses négociations.
Gwen Le Gouil, selon plusieurs témoignages, est détenu dans le village de montagne de Mareero, dans la région semi-autonome du Puntland (nord de la Somalie). Un collègue de Le Gouil au sein de leur maison de production Cargocult Production, Jean Laurent, a déclaré mardi de Nairobi ne pas avoir reçu d'informations depuis la veille. "Mais j'espère que nous aurons de bonnes nouvelles aujourd'hui, les négociations se poursuivent", a-t-il dit.
Le journaliste enlevé se trouvait au Puntland pour effectuer un reportage pour la chaîne de télévision franco-allemande Arte sur le trafic d'êtres humains entre l'Afrique et l'Arabie saoudite via le Yémen. Reporters sans frontières (RSF) et le Syndicat national des journalistes somaliens (Nusoj) ont dénoncé l'enlèvement.