Le foot endeuillé par la mort d'un joueur lors d'un match en Ecosse

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Phil O'Donnell, 35 ans, est décédé samedi à quelques minutes du coup de sifflet final d'un match de son équipe dans le championnat écossais. Victime d'un violent malaise, il est mort dans l'ambulance qui l'emmenait à l'hôpital. Son décès relance le débat sur le suivi médical des jours de haut niveau, à peine quatre mois après le décès du défenseur du FC Séville, Antonio Puerta, et quatre ans après celle de Marc-Vivien Foé en France.

Samedi après-midi, en fin de rencontre entre Motherwell et Dundee United (5-3), l'entraîneur de Motherwell s'apprête à remplacer son milieu de terrain Phil O'Donnell quand celui-ci s'effondre. Evacué sur une civière, alors qu'il était encore conscient d'après son entraîneur, il a perdu connaissance dans l'ambulance et n'a pu être ranimé lors de son arrivée aux urgences. Sa mort a été officialisée à 17h18 GMT à l'hôpital de Wishaw.

Le club de Motherwell ne lui connaissait aucun problème vasculaire ou antécédent cardiaque. A 35 ans, Phil O'Donnell approchait de la retraite. Après une longue carrière au Celtic Glasgow notamment, il était revenu dans le club de ses débuts pour disputer sa dernière saison.

L'Ecosse est en deuil. Le terrain sur lequel le milieu de terrain a passé les dernières minutes de sa vie a été recouvert de fleurs et des centaines de supporteurs se sont recueillis les larmes aux yeux sur le stade de Motherwell.

La mort de O'Donnell, à peine quatre mois après celle d'Antonio Puerta, le défenseur du FC Séville, relance le débat sur le suivi médical des joueurs. En 2003 déjà, Marc-Vivien Foé, l'ancien milieu de terrain de Lens et de Manchester City, avait perdu la vie lors d'un match de la Coupe des confédérations avec le Cameroun à Lyon. La Fédération internationale de football n'avait pas souhaité obliger les clubs à des contrôles médicaux et cardiaques plus poussés. Samedi, de nombreuses voix s'élevaient déjà en Ecosse et au Royaume-Uni pour que les institutions sportives fassent le maximum pour que de tels drames ne se reproduisent plus.