Le dissident UMP Stéphane Cherki se défend

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avec AFP

Le dissident UMP Stéphane Cherki, maire d'Eze et candidat divers droite aux législatives dans la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes, s'est insurgé lundi contre des "politiques minables" qui selon lui n'ont de cesse d'évoquer son passé de braqueur et de répandre "de fausses informations".

Il a rétorqué lundi au cours d'une conférence de presse à Nice, en évoquant une jeunesse mouvementée en région parisienne marquée par cinq ans de prison: "j'avais 18 ans et demi. Avec des copains on a pillé une banque avec des fausses armes. C'était au siècle dernier, il y a près de 40 ans". Il n'a plus été condamné depuis.

"Mes détracteurs politiques ne parlent que de ça. Ils se fichent de la réinsertion des jeunes qui à un moment donné défaillent", assure le candidat, encarté à l'UMP mais non investi par son parti. Une enquête assassine intitulée "les renégats de la Riviera" publiée le 30 mai dans Le Monde, a épinglé une brochette d'élus locaux, dont Stéphane Cherki, en associant son nom à certains crimes et délits qu'il dit n'avoir pas commis.