Le cas Forgeard fait de nouveau débat

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Administrator User , modifié à
Les conditions financières du départ, en juillet dernier, de Noël Forgeard continuent de faire débat. Sur son site internet, l'hebdomadaire Marianne affirme qu'en plus de ses 8,5 millions d'euros d'indemnités, l'ancien co-président d'EADS allait toucher une retraite "chapeau" versée par le groupe, et ce, jusqu'à la fin de ses jours. Marianne avance un chiffre : 100.000 euros par mois. Montant aussitôt démenti l'entourage de Noël Forgeard.

Le parachute doré de Noël Forgeard s'est invité dans la campagne, déclenchant une polémique sur le sujet. L'ancien co-président exécutif du groupe d'aéronautique, de défense et d'espace a touché 8,5 millions d'euros à son départ de la société en juillet 2006. Mais la polémique a rebondi jeudi avec les révélations du magazine Marianne sur son site Internet. Selon l'hebdomadaire, Noël Forgeard aurait également négocié une retraite chapeau (une somme qui s'ajoute aux pensions de retraites de bases et complémentaires) de 100.000 euros par mois. Un chiffre "totalement fantaisiste" selon son entourage qui ne dément pas, en revanche, que l'ancien patron d'EADS touchera une retraite chapeau. Au contraire, l'entourage de Noël Forgeard a reconnu qu'il allait percevoir une retraite "chapeau" jusqu'à la fin de ses jours. Ce dispositif est assez courant dans les grands groupes. Il est réservé aux cadres dirigeants qui peuvent ainsi mettre du beurre dans les épinards quand ils décrochent. Et parfois beaucoup de beurre. En 2005, la polémique avait fait rage quand on avait appris qu'en plus de ses 9 millions et demi d'euros d'indemnités de départ, le P-dg de Carrefour, Daniel Bernard, s'était vu attribuer une retraite chapeau, versée sous forme de rente, et provisionnée pour 30 millions d'euros dans les comptes de l'entreprise !