Le Nouveau Centre coupé de vivres ?

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Pour Hervé Morin, président provisoire du Nouveau Centre, il n'y a pas de problème : son parti a franchi le seuil minimal aux législatives pour pouvoir bénéficier d'un financement public. Problème : officiellement, seuls 43 candidats sur les 50 requis ont obtenu au moins 1% à ce scrutin.

Peut-être des soucis d'argent en perspective au Nouveau Centre, le parti centriste qui s'est rallié à l'UMP pour les législatives. Si on suit la loi à la lettre, il lui faut 50 candidats ayant chacun recueilli au moins 1% des voix. Le problème, c'est que sur le papier, aujourd'hui, il n'en a que 43 et pourrait donc être privé de financement. Mais pour le Nouveau Centre, il n'y a pas de problème car il estime avoir franchi le seuil minimal pour pouvoir bénéficier d'un financement public. C'est Hervé Morin, le président provisoire du Nouveau Centre, qui l'a annoncé lundi lors d'une conférence de presse. Le ministre de la Défense a expliqué qu'il y avait bien une "soixantaine" de candidats du parti qui ont franchi la barre des 1% dans leur circonscription, mais a reconnu dans la foulée qu'ils étaient "un peu moins d'une cinquantaine" à avoir correctement rempli leur déclaration de rattachement au moment de leur déclaration de candidature. Hervé Morin a ensuite déclaré qu'il allait envoyer un courrier au ministère de l'Intérieur recensant les candidats qui se sont bien présentés sous la bannière du Nouveau centre. "Si on n'atteint pas cette barre des 50, c'est pas dramatique", a conclu Hervé Morin. Difficile à croire quand on sait qu'il s'agit de toucher 1,60 euro par an et par voix obtenue au premier tour, sans oublier les 44.000 euros par député élu. Affaire à suivre...