S'étant aperçu que certains de ses sketches étaient proposés sur ces deux sites, Jean-Yves Lafesse a assigné en justice Google et Dailymotion. Il leur réclamait plusieurs millions d'euros de dommages et intérêts pour contrefaçon. Mais dans deux jugements rendus mardi, le TGI de Paris a jugé ces demandes irrecevables et condamné l'humoriste à payer 10.000 euros de frais de justice à chacune des sociétés.
"Il ne suffit pas de prétendre subir une contrefaçon d'oeuvres dont on prétend détenir les droits, encore faut-il préciser, en les nommant, les dénombrant et les identifiant, les oeuvres dont on revendique la paternité pour justifier de sa qualité à agir", ont ainsi déploré les juges de la 3e chambre dans l'affaire Google.
Bien que le tribunal n'ait pas rendu une décision sur la contrefaçon en elle-même, mais sur les erreurs de procédure commises par Lafesse, l'Association des services internet communautaires (ASIC) s'est réjouie mercredi "de la mise hors de cause des plateformes de vidéos".