De la même taille qu'une cartouche de fusil de chasse (calibre 12). Mais à l'intérieur de la cartouche XREP, il n'y a pas de plombs, plutôt un concentré de technologie. Quand cette balle électronique sort du canon d'un fusil à pompe, par exemple, trois petites ailettes se déploient à l'arrière pour maintenir la trajectoire jusqu'à la cible. Au moment où ce projectile touche l'individu, il se sépare en deux : d'un côté, la tête s'accroche aux vêtements ou à la peau, pendant que l'autre moitié s'accroche un peu plus bas. Les deux parties sont reliées par des fils et automatiquement, dès l'impact, cette balle électronique délivre une onde, comme une décharge qui neutralise l'individu pendant 20 secondes.
D'après Antoine Di Zazzo, le patron de Taser France qui l'a testée sur lui, cette balle électronique a le même effet que le Taser X-26 déjà utilisé par les policiers et les gendarmes. La différence est que ce projectile délivre lui-même l'onde électrique. "On peut ainsi neutraliser quelqu'un à 20 mètres de distance sans le tuer", insiste le fabricant Taser.
C'est donc une vraie révolution, qui pourrait beaucoup intéresser les unités d'élite comme le RAID, le GIGN ou le GIPN. Pour l'heure, le XREP reste une innovation technologique. Les forces de l'ordre en seront dotées uniquement si cette balle électronique satisfait aux tests qui seront effectués par les experts du ministère de l'Intérieur.