La grogne des parlementaires UMP

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Face à un président de la République omniprésent et à un gouvernement qui engage des projets de loi tous azimuts, les députés et sénateurs UMP ont revendiqué samedi à Strasbourg une meilleure prise en compte de leurs prérogatives.

"La rupture, dans ce domaine, c'est qu'on doit désormais absolument être entendus. Il faut que nous changions radicalement nos habitudes de travail entre le gouvernement et la majorité", a affirmé Jean-François Copé, en conclusion des journées parlementaires de l'UMP.

Devant François Fillon venu clôturer les journées, il a implicitement critiqué l'inflation législative telle qu'elle résulte de réactions à chaud aux soubresauts de l'actualité. "Ces ascenseurs sabotés qui sont tombés des tours, fallait-il une loi ou fallait-il une meilleure organisation de l'Etat ? Des manèges sont tombés récemment. Faudra-t-il une loi ou une meilleure organisation de l'Etat ?", s'est-il interrogé.

Jean-François Copé a également plaidé pour que le Parlement joue "pleinement son rôle de contrôle". Cette fonction de contrôle du Parlement doit devenir "sa seconde nature", a renchéri le président du Sénat, Christian Poncelet. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a revendiqué pour sa part "un meilleur partage de la maîtrise de l'ordre du jour", actuellement déterminé par le gouvernement.