"La rupture, dans ce domaine, c'est qu'on doit désormais absolument être entendus. Il faut que nous changions radicalement nos habitudes de travail entre le gouvernement et la majorité", a affirmé Jean-François Copé, en conclusion des journées parlementaires de l'UMP.
Devant François Fillon venu clôturer les journées, il a implicitement critiqué l'inflation législative telle qu'elle résulte de réactions à chaud aux soubresauts de l'actualité. "Ces ascenseurs sabotés qui sont tombés des tours, fallait-il une loi ou fallait-il une meilleure organisation de l'Etat ? Des manèges sont tombés récemment. Faudra-t-il une loi ou une meilleure organisation de l'Etat ?", s'est-il interrogé.
Jean-François Copé a également plaidé pour que le Parlement joue "pleinement son rôle de contrôle". Cette fonction de contrôle du Parlement doit devenir "sa seconde nature", a renchéri le président du Sénat, Christian Poncelet. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a revendiqué pour sa part "un meilleur partage de la maîtrise de l'ordre du jour", actuellement déterminé par le gouvernement.