C'est de 8,1 milliards d'euros que la dette publique de la France a été alourdie pour 2006. Elle passe ainsi de 63,7% à 64,2% du PIB.
En cause : la dette de la SNCF. L'office statistique européen Eurostat a demandé à la France d'intégrer une nouvelle dette dans le passif de l'État : celle du service annexe d'amortissement de la dette, un service rattaché à la SNCF. L'engagement de l'Etat vis-à-vis de la compagnie des chemins de fer française n'était jusqu'alors pas considéré comme une dette publique.
Résultat : la France a maintenu son objectif de stabilisation de sa dette publique en 2007 et de réduction pour 2008, mais à des niveaux plus élevés, 64,2% pour cette année, et 64% l'an prochain.