La cote de popularité de l'exécutif chute

Les cotes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ont chuté lourdement en septembre par rapport à août, de 11 points à 43% pour le président de la République et de 7 points à 50% pour le Premier ministre
Les cotes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ont chuté lourdement en septembre par rapport à août, de 11 points à 43% pour le président de la République et de 7 points à 50% pour le Premier ministre © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
Celle de François Hollande baisse de 11 points à 43%, celle de Jean-Marc Ayrault de 7 points à 50%.

Les cotes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ont chuté lourdement en septembre par rapport à août, de 11 points à 43% pour le président de la République et de 7 points à 50% pour le Premier ministre, selon le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD).

Selon l'enquête, 43% des sondés sont satisfaits de François Hollande en septembre (56% en juillet, 54% en août). 56% (+11) sont mécontents (44% en juillet et 45% en août). 1% ne se prononce pas (inchangé par rapport à août).

Dans le détail, 5% des sondés (-2) se déclarent "très satisfaits" du président et 38% (-9) "plutôt satisfaits". Ils sont 34% (+8) à être "plutôt mécontents", et 22 % (+3) "très mécontents".

Valls prêt à "affronter l'impopularité"

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls réplique que "François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le gouvernement, (se sont) préparés à affronter le doute, voire l'impopularité", dans une interview au Journal du Dimanche. "Le zapping, l'immédiateté ne sont pas le temps de la politique. Nous sommes dans une crise économique sans précédent", répond Manuel Valls, qui relève qu'en "même temps, les Français ont une grande inquiétude face à leur avenir" et "sont depuis longtemps dans une attitude de défiance vis-à-vis des pouvoirs publics".

"François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le gouvernement, nous nous sommes préparés à affronter le doute, voire l'impopularité. Mais nous avons un seul cap, celui du président: le redressement dans la justice. Un redressement économique des comptes publics, avec un effort exceptionnel, jamais réalisé, de 30 milliards d'euros qui nécessite de rassembler tous les Français", poursuit le ministre.