Sept Algériens et un Français, âgés entre 30 et 35 ans, ont été interpellés à Paris, dans sa proche couronne et dans la région de Rouen mardi matin par la DST, selon Le Figaro. Déjà fichés et placés sous étroite surveillance par les hommes de la Direction de la surveillance du territoire, ils sont suspectés de faire partie du Baqmi, une émanation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat issu du GIA algérien, lié à al-Qaïda.
Cinq hommes sont en garde à vue, trois ont été relâchés mercredi soir. Ils sont soupçonnés de fournir du matériel informatique et des moyens de télécommunications aux terroristes algériens qui ont revendiqué les doubles attentats suicide du 11 décembre à Alger contre le Conseil constitutionnel algérien ainsi que les sièges voisins du HCR et du Programme des Nations unies pour le développement, qui avaient fait 41 morts.
A leur domicile, les enquêteurs ont saisi un lot de matériel susceptible d'être acheminé clandestinement vers le maquis, précise Le Figaro, qui affirme qu'"au dernier stade de l'enquête, ce groupuscule ne projetait aucun attentat sur le sol français".