Guy Verhofstadt et ses 13 ministres ont prêté serment devant le roi Albert II, deux jours après la conclusion par cinq partis politique d'un accord mettant un terme à une quasi-vacance du pouvoir de 194 jours. Guy Verhofstadt, qui depuis sa défaite lors des élections législatives du 10 juin était seulement à la tête d'un cabinet d'affaires courantes", a été rappelé sur le devant de la scène début décembre, après l'échec du chrétien-démocrate flamand Yves Leterme de former une coalition gouvernementale.
En deux semaines d'intenses négociations, Guy Verhofstadt, 54 ans, a réussi à réunir autour d'un programme transitoire les partis chrétiens-démocrates et libéraux, flamands et francophones, ainsi que le parti socialiste francophone.
Ce gouvernement doit prendre des mesures d'urgences, notamment pour lutter contre la baisse du pouvoir d'achat, et lancer une négociation sur une vaste réforme des institutions destinée à accorder plus de compétences aux régions et résoudre le conflit entre Flamands et francophones. Mais il n'a devant lui que trois mois pour agir.